27.6.12

Une traversée mouvementée vers Tinos et visite de Naxos du 21 au 24 juin

Le 21 juin, le vent molli et les pêcheurs sortent à nouveau : c'est plutôt bon signe ! Nous planifions donc un départ pour Tinos le lendemain vers 6h. 
Rapidement, le vent s'établit entre 20 et 30 noeuds et nous filons au portant sous trinquette seule. La mer est formée mais les vagues nous poussent vers Tinos ce qui rend l'allure acceptable à défaut d'être confortable. Près de la côte des vents violents dévalent les montagnes, trop éloigné, le vent tombe mais la mer reste grosse, il faut donc rester dans la zone venteuse et même se rapprocher de la côte pour ne pas manquer le port de Tinos. 




Le vent n'arrête pas de forcir et nous sommes obligés de mettre nos tenues integrales car les vagues nous arrosent de plus en plus. L'anémomètre oscille entre 30 et 40 noeuds et nous devons lofer pour viser Tinos... Nous passons sous grand voile au 3eme ris et affalons la trinquette.
Dans ces conditions de mer et de vent, les manoeuvres sont sportives, et se font dans un bruit infernal de voile qui claque et de cris pour se faire entendre. Heureusement, tout se passe bien, et nous entrons dans le port de Tinos pour nous amarrer au quai vers midi. Avant d'éteindre les instruments, nous vérifions le vent réel max enregistré aujourd'hui : 49 noeuds !

Après une bonne sieste, nous faisons un tour de la ville de Tinos, avec une visite de l'église Panagia Evangelistria, lieu de pélerinage pour tous les grecs. Le lendemain, c'est avec un petit 4X4 (que Nathan a adopté) que nous faisons un tour de l'île pour y découvrir des beaux villages blancs et fleuris dans les montagnes : Volax où le temps s'est arrêté, Pyrgos, le village tout en marbre, mais aussi de belles baies et criques aux eaux translucides Panormos, Vathy ... La campagne est parsemée d'églises aux dômes et toits bleus et de pigeonniers vestiges de l'époque vénitienne.


















Le vent a molli, il n'a pas dépassé les 20 noeuds et la traversée jusqu'à Naxos le 24 juin nous paraît une formalité. Nous finissons même au moteur pour rejoindre le port principal de l'île et nous retrouver amarrés en face du bateau d'un très célèbre navigateur et auteur de nos guides nautiques, qui sillonne la Méditerranée depuis 40 ans. 
La vieille ville surmontée d'une citadelle vénitienne est un véritable labyrinthe de ruelles et tunnels à flanc de colline, où nous prenons plaisir à nous perdre et trouver un peu de fraîcheur.








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